Billetterie

Un soir au music-hall

de Henri Decoin , France , 1956

Bob Wellington (Eddie Constantine), GI en permission à Paris, décide, avec deux amis, d’assister à un spectacle des Folies-Bergère. Bob tombe sous le charme de la belle danseuse Claudie (Zizi Jeanmaire) et décide de rester en France et de devenir lui aussi artiste de music-hall.

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Les années 1950. Les musicals hollywoodiens sont à la mode et Un Américain à Paris  vient de remporter un succès phénoménal. Si la France est devenu le décor parfait - et exotique - des productions américaines, pourquoi ne pas en tirer également des productions françaises ? L’heure est donc à la comédie musicale hexagonale, et Henri Decoin, artisan touchant à tous les genres, se lance dans l’aventure.

Superproduction made in France, Un soir au music-hall (intitulé Folies-Bergère à sa sortie) est lancé comme « le premier grand film français de music-hall ». Inspiré (hommage pour certains, copie pour d’autres) des comédies musicales américaines signées Gene Kelly, Stanley Donen ou Vincente Minnelli, Un soir au music-hall bénéficie de tous les ingrédients du genre : comédiens danseurs ou chanteurs, chorégraphe de talent formé à l’école américaine, Technicolor flamboyant… Les scènes jouées et dansées s’entrelacent, l’intrigue n’étant finalement qu’un prétexte au spectacle sur l’écran. 

Si Eddie Constantine, pourtant lui-même chanteur à l'origine, a quelque difficulté à sortir de son rôle de Lemmy Caution, agent du FBI, qui fit de lui une vedette, la danseuse et comédienne Zizi Jeanmaire se révèle au grand public. Ce mélange d’Arletty et de Mistinguett devient ainsi le plus bel argument pour aller voir Un soir au music-hall : « Le point fort du film et ce qui, somme toute, justifie le déplacement, c’est Zizi Jeanmaire qui, à tous les coups, supplante son partenaire. Elle n’est point gracieuse mais elle est mieux que cela et son personnage, grâce à ses extraordinaires regards et à sa voix, acquiert une grande vérité. On croit beaucoup à ce qu’elle est, et à ce qu’elle dit. Elle tient de Leslie Caron et de Cyd Charisse, à la fois étrange et populaire, prestigieuse et gentille. » (François Truffaut, Arts, 16 janvier 1957)

Un soir au music-hall
France, 1956, 1h33, couleurs (Technicolor), format 1.37  
Réalisation : Henri Decoin
Assistant réalisation : Michel Deville
Scénario : Jacques Companéez, Georges Tabet 
Dialogues : André Tabet
Photo : Pierre Montazel
Montage
 : Claude Durand
Musique : Philippe-Gérard, Jeff Davis
Décors :
Jacques Colombier
Costumes : Jean Zay
Chorégraphie : Roland Petit
Production : Jacques Roitfeld, Lucien Masson, Les Productions Jacques Roitfeld, Sirius Films      
Interprètes : Eddie Constantine (Bob Wellington), Zizi Jeanmaire (Claudie), Nadia Gray (Suzy Morgan), Yves Robert (Jeff), Pierre Mondy (Roger, le régisseur), Jacques Castelot (Philippe Loiselet, l'imprésario), Jacques Morel (Roland), Édith Georges (Rita), Nadine Tallier (Sonia), Serge Perrault (Max), Jeff Davis (Harry), Jacques Tarride (l'adjoint du maire), Robert Pizani (Clairval), Danièle Lamar (Barbara), Paul Barge (le concierge de l'hôtel), Jacques Morlaine (le garçon d'hôtel), Marguerite Ducouret (Berthe)   
Sortie en France : 9 janvier 1957  

Restauration Productions Jacques Roitfeld par Neyrac Films au laboratoire L21.

 

 

Séances
Icone Billet 17ACHAT di 14 à 17h15 - Lumière Fourmi
En présence de Hippolyte Girardot 

Icone Billet 17ACHAT je 18 à 21h45 - Lumière Bellecour
En présence de Dominique Blanc 

 

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