Comme chaque épisode de la saga mondialement célèbre de J.K. Rowling, Harry Potter et le prisonnier d'Azkabanépouse le rythme d’une année scolaire à Poudlard, l’école des sorciers. Pour ce troisième volet, Chris Columbus, réalisateur des deux premiers, passe du côté de la production et cède sa place à Alfonso Cuarón. Les spectateurs vont découvrir un film légèrement plus court que les précédents : le public connaît désormais suffisamment le contexte (cinq romans ont déjà paru, deux autres suivront) pour que le réalisateur et son scénariste se dispensent d’explications. « Je me suis plongé dans son œuvre avec émerveillement. Je l’ai rencontrée très tôt et elle m’a encouragé à ne pas faire une adaptation littérale, tout en restant fidèle à l’esprit du livre. » (Alfonso Cuarón à propos de J.K. Rowling).
La Warner Bros. fait appel au réalisateur d’Y tu mamá también, qui racontait le passage de l’adolescence à l’âge adulte ; le thème est ici voisin : Harry Potter quitte l’enfance pour l’adolescence. Alfonso Cuarón s’intéresse ainsi davantage à la psychologie des personnages, et leur donne plus d’ampleur : ces adolescents combattent tout autant leurs démons intérieurs que les créatures fantastiques.
L’univers gothique du cinéaste participe au bouleversement que rencontre Harry Potter. La tonalité du film est un peu plus grave et plus introspective. Cuarón utilise des jeux d’ombres angoissants et une succession d’effets spéciaux, comme les Détraqueurs, ces spectres aux allures de Grande faucheuse. Sur le thème musical devenu célèbre de John Williams, la caméra d’Alfonso Cuarón est constamment en mouvement, captant avec habileté le langage corporel des adolescents.
« À travers cette histoire qui nous parle de magie et de créatures fantastiques, se profilent des questions passionnantes sur le passage à l’adolescence, la quête d’identité, les relations avec les amis, l’absence de figure parentale, la recherche d’un mentor. Ces livres évoquent aussi les rapports de classes, l’injustice, le racisme – autant de sujets qui nous concernent tous à travers le monde. » (Alfonso Cuarón)
Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (Harry Potter and the Prisoner of Azkaban)
Royaume-Uni, États-Unis, 2004, 2h22, couleurs, format 2.39
Réalisation : Alfonso Cuarón
Scénario : Steve Kloves, d’après le roman éponyme de J.K. Rowling
Photo : Michael Seresin
Effets spéciaux : Stephen Hamilton, John Richardson
Effets visuels : Roger Guyett, Tim Burke, Huseyin Caner
Musique : John Williams
Montage : Steven Weisberg
Décors : Stuart Craig
Costumes : Jany Temime
Production : Chris Columbus, David Heyman, Mark Radcliffe, Warner Bros., 1492 Pictures, Heyday Films, P of A Productions
Interprètes : Daniel Radcliffe (Harry Potter), Adrian Rawlins (James Potter), Geraldine Somerville (Lily Potter), Robert Hardy (Cornelius Fudge), Rupert Grint (Ron Weasley), Emma Watson (Hermione Granger), Gary Oldman (Sirius Black), David Thewlis (le professeur Lupin), Bonnie Wright (Ginny Weasley), Devon Murray (Seamus Finnegan), Michael Gambon (Albus Dumbledore), Alan Rickman (le professeur Severus Rogue), Maggie Smith (le professeur Minerva McGonagall), Robbie Coltrane (Rubeus Hagrid), Emma Thompson (le professeur Sybil Trelawney)
Avant-première à New York : 23 mai 2004
Sortie au Royaume-Uni : 31 mai 2004
Sortie en France : 2 juin 2004
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