They'll Love Me When I'm Dead

Oscarisé pour Twenty Feet from Stardom, documentaire sur la vie de choristes toujours en retrait des lumières de la scène, Morgan Neville explique que c’est F for Fake d’Orson Welles qui lui a donné envie de se  lancer dans ce métier. Et c’est le passionnant travail de Josh Karp sur le film inachevé The Other Side of the Wind qui lui le pousse à explorer lui aussi la fin de carrière du maître.

Dans les années 1970, Welles, après des années d’exil, veut revenir à Hollywood. The Other Side of the Wind doit être le film de son retour triomphant. Mais la chance l’a quitté, et le film, entre problèmes de financement et travail titanesque, n’arrive pas à voir le jour avant la mort du cinéaste.

They'll Love Me When I'm Dead – qui doit son titre à une confession d’Orson Welles à son ami Peter Bogdanovich - s’attache donc à reconstituer la genèse de ce film (si incroyable qu’elle pourrait donner lieu à une œuvre de fiction) et plonge dans les quinze dernières années de la vie du cinéaste.  Grâce à des images d’archives inédites, des enregistrements audios, des interviews des équipes de l’époque et des proches de Welles (Peter Bogdanovich, Frank Marshall, Oja Kodar, sa compagne, ou Beatrice Welles, sa fille), Morgan Neville ajoute une nouvelle pièce à l’immense puzzle Welles, le dernier chapitre d’une des plus grandes carrières de l’histoire du cinéma.