Originaire du Plateau de la Croix-Rousse à Lyon, la jeune Dominique Blanc s'inscrit au cours Florent, où elle a pour professeurs Francis Huster et Pierre Romans. Venu assister à un spectacle d'élèves autour de Tchekhov, Patrice Chéreau remarque la comédienne et l'engage dans Peer Gynt d'Ibsen, spectacle qui connaît un grand retentissement en 1981. Gardant un mauvais souvenir de sa première expérience de tournage (Passion de Godard en 1982), elle entend se consacrer au théâtre.
En 1986, Régis Wargnier la convainc de tourner dans son premier film, La Femme de ma vie qui lui vaut une nomination au César du Meilleur espoir féminin pour sa composition d'alcoolique. Discrète et sensible, elle s'impose rapidement comme une actrice précieuse du cinéma français, grâce à ses prestations chez Sautet, Chabrol et Louis Malle – elle décroche un César en 1991 pour son rôle d’homosexuelle dans Milou en mai. Parallèlement, elle reste fidèle à Wargnier (Indochine lui vaut une deuxième statuette en 1993) et Chéreau (La Reine Margot en 1993 et Ceux qui m'aiment prendront le train en 1998). Elle tourne aussi volontiers dans les œuvres de jeunes auteurs : la chronique en milieu ouvrier Faut-il aimer Mathilde ? (Edwin Baily, 1993), le film albanais Loin des barbares (Liria Begeja, 1994) ou encore le poétique Alors voilà, réalisé par son vieux complice Michel Piccoli en 1997.
La comédienne voit son audace récompensée, puisqu'en 2001 elle reçoit le César de la Meilleure actrice pour Stand-by de Roch Stephanik, film passé inaperçu lors de sa sortie, qui conte la dérive d'une femme esseulée dans un aéroport. Bouleversante en junkie dans la trilogie de Lucas Belvaux en 2003, elle est fidèle au cinéma d'auteur le plus exigeant (celui de Gitai ou Philippe Ramos), ce qui n'exclut nullement la fantaisie (C'est le bouquet ! de Jeanne Labrune).
Elle explore un nouvel état-limite en incarnant une femme maladivement jalouse dans L'Autre de Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic, prestation saluée par un Prix d'interprétation à Venise en 2008. On l’a vue en 2011 dans une pièce bouleversante mise en scène par Patrice Chéreau au théâtre de l’Atelier, La Douleur de Marguerite Duras. Depuis, elle a notamment retrouvé Ramos (Fou d'amour en 2015). En 2016, on la retrouve dans Réparer les vivants de Katell Quillévéré puis dans Patients de Grand Corps Malade et Mehdi Idir en 2017.
Source : Allociné
Dominique Blanc
présentera
Les Amoureux sont seuls au monde le jeudi 18 octobre au Lumière Terreaux à 14h15
Un soir au music-hall le jeudi 18 octobre au Lumière Bellecour à 21h45
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